jeudi 29 novembre 2012

Comment Parler à la Police ..









Parler avec les agents de police est généralement l’une des épreuves les plus stressantes que nous pouvons vivre et que surtout nous voulons éviter !

Même s’il n’y a eu aucun crime, c’est un évènement stressant mais quand il y a culpabilité, c’est bien pire.

Les agents de police, en particulier les enquêteurs, sont jugés par leurs capacités à capturer et à faire condamner des suspects. Tâche qui devient infiniment facile si aveux il y a.

Par conséquent, l’interrogatoire d’un suspect, que ce soit avant ou après son arrestation, est généralement agressif, intrusif et même menaçant.

Pour vous aider à mieux vous préparer à une telle rencontre, voici un article informatif sur les lois et principes à suivre face à un interrogatoire.

Refuser de répondre

D’abord prenez note qu’au Canada, grâce à la Charte Des Droits et Libertés, vous pouvez en tout temps garder le silence. Ce Droit contre l’auto-incrimination s’applique que vous soyez en détention ou non.

En général, lorsqu’un crime est commis la police viendra sur les lieux pour enquêter et ça implique généralement de parler aux témoins qui peuvent avoir des informations utiles. Vous n’avez aucune obligation de répondre aux questions d’un policier. La même chose est vraie si vous êtes un suspect.

Le Mensonge

Mentir à la police devrait être évitée à tout prix. Il est de loin préférable de refuser de répondre à une question que de mentir. Fait au cours d'une enquête policière, un mensonge peut revenir vous hanter, et comme tout ce que vous dites pourra être utilisé contre vous devant le tribunal, évitez à tout prix cette option ! 

Si vous n’êtes pas sûr de vos réponses aux policiers, consultez un avocat expérimenté qui pourra vous représenter.

L’interrogatoire de ceux qui sont arrêtés

Les policiers sont tenus de lire ses droits au suspect dès son arrestation et avant le début de l’interrogatoire. Ils doivent aussi lui dire de quoi il est accusé et préciser son droit de garder le silence puis de consulter un avocat. Si les policiers ne font pas correctement la mise en garde, ils risquent de perdre la capacité d'utiliser les informations découvertes par un interrogatoire illégal.  Même pertinentes, des preuves seront  exclues du procès si un avertissement approprié  n'est pas fourni.

Les suspects arrêtés devraient être contient de leur droit de parler à un avocat, et dans presque tous cas, devrait exercer ce droit avant de consentir à un interrogatoire policier.

Confessions libres et volontaires

Le tribunal  lors de l'examen de la recevabilité ou la crédibilité d'une confession,  prendra en compte l’état d'esprit du suspect, y compris son niveau d'intoxication. Toutefois, les tribunaux ont statué que même si un suspect est plus susceptible de se confesser s’il est intoxiqué ça ne signifie pas nécessairement qu'il est mentalement incapable de donner une confession valide. Le fardeau repose sur le suspect à démontrer que la confession était involontaire et faite librement. La cour peut exclure un aveu, si un suspect a été si grossièrement ivre qu'il ne pouvait pas renoncer volontairement à ses droits, mais l’ensemble des circonstances doivent aussi soutenir une telle affirmation.

Selon la Charte des droits et liberté, les aveux doivent être volontaires pour être valides. Souvent, les interrogateurs de la police offriront une promesse de clémence si le suspect coopère. Cependant, la règle est que la promesse de la clémence à un suspect en annulera les aveux ultérieurs. Avant d'accepter toute promesse qui conduirait à une confession, consulter un avocat pour vous représenter à l'interrogatoire.

Lien Utile : 


Charte Canadienne des Droits et Libertés

Paul Joyce, accusé de meurtre, revient à la Cour le 19 décembre prochain


L'homme a brièvement comparu le 26 novembre dernier, le temps de permettre à son avocat, Me Rodrigue Beauchesne, de demander un report parce que la preuve policière n'est toujours pas complétée.


Paul Joyce, accusé du meurtre de Martine Giguère, survenu chez elle, en août dernier, doit comparaître à nouveau pour son enquête préliminaire pour la forme au palais de justice de Rimouski le 19 décembre.


L'homme, sur qui pèse une accusation de meurtre au premier degré, demeure incarcéré.

Peu après 3h le samedi 4 août, les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) sont intervenus d'urgence dans l'immeuble de la victime, angle Rouleau et Saint-André, en face de l'Hôpital régional de Rimouski, au cœur du centre-ville.

La femme de 42 ans et l'un de ses deux adolescents ont été transportés à l'hôpital où le décès de la mère a été constaté. La SQ confirmait que les blessures ne découlaient pas d'une arme à feu.

Il s'agirait d'une arme blanche.

En Référence : Paul Joyce accusation de meurtre au premier degré




mardi 27 novembre 2012

Le père du bambin secoué agressé à Rimouski

Mon client aurait, selon des témoins, été frappé par 5 à 7 personnes.
On parle de gardiens uniquement ...


Le père de Rimouski qui est accusé de voies de fait graves sur son bambin a été agressé cette semaine au centre de détention de Rimouski. L'avocat du prévenu a rencontré son client pour tenter de comprendre ce qui s'est passé. TVA Nouvelles a appris que l'accusé a d'ailleurs été transféré à Québec vendredi. Pendant ce temps, la direction de l'établissement refuse de commenter l'événement déjà sous enquête.

Lundi, à la demande du procureur de la Défense, le tribunal a permis que le père soit hébergé au centre de détention de Rimouski en attendant la suite des procédures judiciaires. Deux jours plus tard, l'accusé n'a pu se présenter devant le juge pour connaître la date de son procès parce qu'il a été agressé à l'intérieur des murs du centre de détention.

Son avocat, Me Rodrigue Beauchesne, s'est rendu au Centre de détention de Rimouski. «Suite à l'insistance de mon client à essayer de savoir s'il serait amené en cour le lendemain, il y a eu intervention des gardes. Mon client aurait, selon des témoins, été frappé par 5 à 7 personnes. On parle de gardiens uniquement

Toutefois, la conjointe d'un détenu rencontrée à la sortie du centre de détention affirme plutôt que la victime a été battue par des détenus. Elle ajoute qu'il devait de l'argent à plusieurs détenus.

La direction du centre de direction a refusé toutes nos demandes d'entrevues. Le service des communications du Ministère de la Sécurité publique n'a pas voulu commenter cette affaire, sous prétexte que l'affaire est déjà sous enquête.

Référence : 

Agression sur le père d'un bambin secoué à Rimouski

Germain Audet recouvre sa liberté





  «Germain Audet n'est pas un criminel»

 

 L'avocat du prévenu, Me Rodrigue Beauchesne, s'est dit «très heureux» de cette décision. «Le juge a reconnu que mon client n'est pas un criminel, qu'il n'y avait pas d'animosité envers la personne décédée, a indiqué Me Beauchesne. Mon client ne représente pas un danger pour la société.»

Le procès de Germain Audet se déroulera devant juge et jury. Son avocat motive ainsi ce choix: «C'est une accusation grave et je pense qu'un jury sera en mesure de considérer les faits avec attention, et d'écouter avec attention la version de mon client. Sa réaction a été difficile à comprendre, mais il a vécu un drame et il en a été bouleversé, sous le choc.»

Germain Audet aurait atteint mortellement Stéphane Rioux, âgé de 40 ans, de Lac Humqui, le 6 octobre dernier, lors d'une partie de chasse

Article complet : 

 Germain Audet recouvre sa liberté